2 – 1980: “Ricochet”, un Corsaire de 1961 de couleur Bordeaux
Le Corsaire est un petit croiseur monotype. C’est en 1954 que Jean-Jacques Herbulot, architecte et navigateur, le dessine pour la célèbre école de voile des Glénans. Les 16 premiers, construits pour le Centre des Glénans ont été réalisés par le Chantier Bonin1 et n’étaient, traditionnellement, pas numérotés mais « lettrés ». La construction fut ensuite assurée par les Chantiers et Ateliers de Meulan.
Le bateau est entièrement construit en contreplaqué “marine” (en fait du CTBX suivant la dénomination officielle du CSTB), avec des formes compatibles avec ce matériau (un seul sens de courbure ou formes développables), les bordés de flanc et ceux de fond étant raccordés à angle vif (Bouchain vif en jargon marin).
Il en résulte des formes anguleuses, jugées peu élégantes par les constructeurs et les yachtmen traditionnels (le même reproche sera fait au Muscadet de Philippe Harlé), mais qui permettet un spectaculaire abaissement des coûts , contribuant à la démocratisation de la croisière (le Corsaire a été surnommé “la 2CV de la mer” par la presse nautique de l’époque) comme le Vaurien avait contribué à la popularisation de la voile sportive.
Le Corsaire est un petit croiseur monotype. C’est en 1954 que Jean-Jacques Herbulot, architecte et navigateur, le dessine pour la célèbre école de voile des Glénans. Les 16 premiers, construits pour le Centre des Glénans ont été réalisés par le Chantier Bonin1 et n’étaient, traditionnellement, pas numérotés mais « lettrés ». La construction fut ensuite assurée par les Chantiers et Ateliers de Meulan.
Le bateau est entièrement construit en contreplaqué “marine” (en fait du CTBX suivant la dénomination officielle du CSTB), avec des formes compatibles avec ce matériau (un seul sens de courbure ou formes développables), les bordés de flanc et ceux de fond étant raccordés à angle vif (Bouchain vif en jargon marin).
Il en résulte des formes anguleuses, jugées peu élégantes par les constructeurs et les yachtmen traditionnels (le même reproche sera fait au Muscadet de Philippe Harlé), mais qui permettet un spectaculaire abaissement des coûts , contribuant à la démocratisation de la croisière (le Corsaire a été surnommé “la 2CV de la mer” par la presse nautique de l’époque) comme le Vaurien avait contribué à la popularisation de la voile sportive.