1 – 1979:  Premier bateau, premier voilier,  un vaurien en contreplaqué vernis.

En 1950, le comité de coordination des écoles de voile émet son besoin de voir arriver sur ses plans d’eau un bateau d’initiation à la voile qui soit bon marché et robuste. C’est en 1951 que Jean-Jacques Herbulot, architecte, navigateur et champion, très porté par la démocratisation de la voile, dessine et construit avec Philippe Viannay pour sa célèbre école de voile des Glénans, un dériveur monotype baptisé « Vaurien » (en souvenir d’un chien de Philippe Viannay) pour remplacer l’Argonaute (autre création Herbulot datant des années 1940 et peu pratique car doté d’une quille fixe).

Doté d’un accastillage minimaliste, il est conçu pour être réalisé dans une seule feuille de contre plaqué marine de 4,10 m, avec le minimum de chutes. À sa sortie, il est cinq fois moins cher que les dériveurs équivalents et crée un « choc culturel » dans le milieu des yacht clubs traditionalistes avec l’arrivée en masse de pratiquants issus de classes moins fortunées.

1978, En balade sur le port de Pornichet qui vient  d’être mis en service, c’est un peu la révélation;  la voile ce truc là, c’est pour moi. J’achète le guide des Glénans et un Vaurien afin de commencer à comprendre comment ça marche tout ça, les écoutes, les drisses, la Grand Voile le foc, c’est mon côté autodidacte comme dans bien d’autre domaines.

Quelques temps avant, mon cousin Jean Claude était propriétaire d’une Caravelle qui stationnait à Toulain, avec lui et ce bateau c’est propablement ma première expérience de voileux, dans la baie de La Baule, un après midi de pétole en Caravelle, ensuite il y a eu son Love Love et son First 25 puis un Etac 33 Noé autant d’expériences qui m’ont donné le goût de naviguer.