Quelques mots pour vous faire partager notre petite aventure dans le Biscay (golf de Gascogne)
Lien vers le pdf du journal de bord
Mercredi 14 Juillet – J1
Les 12 premières heures ont été très rapides à 90 degrés du vent réel, à 19 h on avait parcouru 86 milles, Dana était sur les bases de son record à 170 milles en 24h de 2018.
Nous avons fait route bord à bord avec un autre voilier, dépourvu d’AIS, nous ne connaissons pas son nom ou le modèle du bateau.
Dana allait un petit peu plus vite, nous ne l’avons pas revu après la nuit.
Jeudi 15 Juillet – J2
Première 24 heures: 160 milles parcourus.
Mais le vent a ensuite molli progressivement. De 3h à 15 h Jeudi Vent inférieur à 5 noeuds avec un train de houle qui vide les voiles, nous avons fait beaucoup de moteur pendant ce temps.
Jeudi après midi à partir de 15h le vent est revenu en douceur. Ciel lumineux grand soleil c’est le beau temps.
Nous avons régulièrement la visite de petits dauphins qui jouent autour du bateau. Le coucher du soleil nous réserve un ciel d’encre noire, on dirait qu’un orgage est en train de monter derrière nous. Mais non, le ciel reste clair au dessus de notre tête, assis dans le cockpit nous pouvons détailler la carte du ciel étoilé.
Vendredi 16 Juillet – J3
Le vent est revenu Jeudi vers 15 heures et va tenir jusqu’à l’arrivée en fraichissant progressivement jusqu’à un solide 25 noeuds avec de grosses bouiffes et la mer qui va avec, fréquente dans cette région nord Ouest de l’Espagne par vent de est à nord est.
Cette dernière trajectoire jusqu’à Ribadeo, c’est 100 milles au grand largue qui devient du largue et presque du vent de travers en approche de Ribadeo à mesure que le vent refuse.
Vers une heure du matin dans la nuit noire et la brafougne, rencontre improbable avec nos amis de PhilGood sans le savoir car nous ne recevions pas son AIS, j’ai juste vu passer cous la cible le texte PhilGood un cours instant, juste avant qu’il ne s’éloigne à priori ils avaient eux aussi des perturbations sur la cible Dana!
J’ai souvent lu dans les blogs que sur une nav hauturière il faut 2 jours pour acclimater son corps à la vie en mer et profiter ainsi pleinement du voyage. Danièle partage totalement ce principe et j’ai aussi tendance à lui voir de la justesse.
Secondes 24 heures: 155 milles parcourus, la fin du parcours avec un vent soutenu compensant la baisse de régime de Jeudi..
Cette Nav musclée au début et à la fin et molle au milieu restera pour tous les 2 un bon souvenir!
Danièle pour qui c’était le baptême du Golf (première traversée) a quand même préféré rêver sous la voute céleste dans la nuit de Jeudi que se mesurer au méchantes rafales viriles dans la bouilloire en ébullition de Vendredi matin. 52 heures de nav pour profiter de l’ambiance des rias espagnoles. à suivre…
Soyez le premier à commenter