C’est la première navigation après remise en place de l’hélice fixe bi-pales. L’hélice repliable donnant de sérieux signes de faiblesse et les vibrations lui étant bien imputables. Nous avons fait une sortie d’eau rapide pour changer l’élément de propulsion samedi midi, merci aux copains d’avoir été là!
Aujourd’hui j’ai laissé tourner l’arbre en navigation et je n’ai pas entendu de bruit particulier mais je ne suis sans doute pas le meilleur pour juger de celà… j’en vois qui sourient.
Difficile de se faire une idée de l’impact sur la vitesse…
Toute la journée au près, avec un vent entre 8 et 15 noeuds, et moyenne sur l’eau 5.75, ce n’est bien sur pas la cata, avec la repliable on aurait surement fait 5.91 ou 5.97 va savoir!
Celà ne me perturbe pas du tout d’autant qu’au moteur Dana sera championne du monde, car l’hélice fixe est très puissante et très propulsive. Ce qui va changer la vie dans les manoeuvres de port (cà fait un petit moment que c’était rock’n roll) , j’ai testé hier soir avec un passage d’écluse un peu venteux.
Quand on régatait avec Dana, en mode performance c’est a dire vide, sans mouillage à l’avant sans guindeau même à l’époque, au près dans une mer peu agitée le target c’était 6.5 noeuds, c’était la cible que l’on couvrait une partie du temps, qui était la même pour l’Elan 340, le j92 ou le Dufour 34 (le J105 avait un potentiel légèrement supérieur et l’elan 31 légèrement inférieur) il y avait très peu d’écart entre ces bateaux, c’était les choix, la stratégie sur le plan d’eau qui faisaient les écarts.
Aujourd’hui, avec ou sans hélice repliable, avec 100 kilos de mouillage à l’avant et le bateau en mode croisière confort on atteint difficilement 6 noeuds (il faut vraiment que le plan d’eau soit plat), je parle de près bien serré bien sûr.
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