0002 – Convoyage Lisbonne la turballe

Le PC avec la cartographie est mise en route de façon régulière, environ 2 à 3 fois par jour afin de valider la position des Magellan et garder la trace de la route en pointillé sur le PC.

Les 2 Magellan marine fonctionnent tous les 2 en permanence, l’un alimenté par le 12 Volts et l’autre sur piles, ce qui permet d’avoir ce dernier dans le cockpit.

Les Gps portables avec cartographie sont parfait pour ce genre de navigation qui ne requière pas de suivi en haute précision.
ETA en fin de matinée demain !

Nous décidons de veiller tous ce soir afin de ne pas risquer une collision avec un bateau de pêche, En réalité nous étions excités de cette dernière nuit en mer mais nous nous sommes mis dans le rouge pour rien, peu de bateaux de pêche et de toute façon facilement identifiables.

Curieusement nous avons croisé 2 voiliers à 100 milles au large de Belle ile, ils étaient au près, faisant route vers Espana probablement. Les conditions sont toujours entre 15 à 20 nœuds en cette dernière nuit à 100 degrés du vent. La température est de plus en plus fraiche.

Mercredi 13 Juin – arrivée à La Turballe dans la grisaille.
A 6h du matin, par le travers de Yeu et Belle-Ile alors qu’on arrive dans notre jardin, nous sommes obligés encore une fois de descendre à 2 Ris avec un grain qui monte au-delà de 30 nœuds de vent !

Nous n’avions pas le réflexe de réduire la GV sur Silver Fox, nous allons devoir prendre l’habitude de réduire sur Dana, la GV est grande et puissante, en contre partie ce voilier devrait nous donner plus de satisfaction dans le petit temps, configuration ou Silver Fox était si compliqué à faire avancer.

Nous arrivons en fin de matinée à La Turballe. Le dernier bord sera l’occasion de faire quelques photos provocatrices afin de vérifier notamment si une bouteille de champagne tient dans le porte gobelet devant la barre à roue. La réponse est oui !

Quelques proches sont là pour nous accueillir. Christian immortalise notre passage entre les jetées de La Turballe, Dana est en pleine mutation, elle va devenir Bretonne.
J’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir ces quelques 700 milles avec de bons marins qui sont des amis de longue date.

« Quand tu vas rejoindre ta couchette et que tu laisses sur le pont quelqu’un à la barre, que tu sais que sa longe de harnais est capelée solidement au balcon arrière, que tu as
confiance en ce quelqu’un comme en toi-même, c’est que du bonheur de naviguer dans ces conditions ». Merci les copains d’avoir été là pour cette opération convoyage…

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